Alors, la Grèce ? Va-t-elle sortir de l’euro ? Va-t-elle se faire jeter de l’euro ?
La Grèce me fatigue. Angela aussi d’ailleurs a l’air fatigué...
Cette agonie est interminable. Tout est écrit, prévisible, mais rien n’est dit clairement.
Il y a l’angle politique et l’angle financier.
Il y a les cigales et les fourmis, les buveurs de vin et les buveurs de bière.
Oubliez le passif de la dette grecque. Cigales et fourmis ont compris qu’il ne serait jamais remboursé. Ce n’est plus le problème.
Parce qu’on est ce que l’on fait Alors où est donc le problème ? Dans l’avenir, pas dans le passé
La dette passée n’a plus aucune importance. Ce qui compte, c’est la dette future : les cigales veulent continuer de creuser, année après année, leur déficit... vivre avec un "déficit continu" en somme. Les cigales appellent cela la "solidarité" et voudraient que les fourmis se sentent "solidaires" de leur art de vivre et de leurs dettes.
Mais les fourmis ne veulent pas. C’est trop cher, elles vieillissent elles aussi. Elles se moquent de l’art de vivre. La bière leur va très bien. Elles veulent que leur épargne rapporte pour éviter de mourir dans la misère lorsque la bise viendra. Elles ne veulent plus de taux maintenus bas artificiellement, elles ne veulent pas être euthanasiées par l’inflation.
La fourmi allemande, qui prend sa retraite à 67 ans, avec 57% de son salaire moyen d’activité ne veut pas payer pour la retraite à 62 ans de la cigale grecque qui en perçoit plus de 70%. (source : Centre des Liaisons Européennes et Internationales de Sécurité sociale)