Au fond, l’intérêt anormal, presque pathologique, que suscite chez nous (je parle des hommes, pas des femmes, ce qui pose bien le débat), le thème de la "japonaise", ramène à l’attrait irrésistible non seulement pour tout ce qui est étranger, lointain, exotique, bizarre, couleur locale, mais aussi en raison de l’irrésistible attrait pour la "poupée". Nous aimons, avouons-le, les "poupées", les geishas, les "mousmés". Et les japonaises sont les seules asiatiques à ne pas vouloir décevoir sur ce plan. Elles répondent à l’offre ! Au fond, ce dont nous rêvons, c’est à la japonaise de carte postale 1900, comme nous ne voyons les japonais, tel Fenouillard, que comme sorti d’une image de paravent.
Or dans la culture japonaise, il semble qu’il y ait une sorte de politesse, de courtoisie telle qu’elle va dramatiquement et presque héroïquement, jusqu’au masochisme, qui les poussent à répondre à l’image qu’ils pensent qu’on se fait d’eux ! Les chinois et les coréens sont insaisissables. Eux restent dans ces images même si ce ne sont que clichés et poncifs.
Evidemment, la réalité se révèle cruelle. Les femmes au japon sont souvent - et comme partout d’ailleurs - de petites salopes...