Que l’élite décadente mondiale tente de faire feu de tout bois pour imposer sa tyrannie est une évidence. Que le réchauffement climatique soit un de ses prétextes ne prête pas vraiment à discussion. Mais que le réchauffement n’existe point ou est strictement naturel est une idée qu’il ne faudrait pas admettre sans un sérieux examen. Aujourd’hui on est certain :
que CO2 et CH4 (entre autres) sont des gaz à effet de serre ;
que l’activité humaine augmente très sérieusement leur concentration dans l’atmosphère, via la combustion de charbon/pétrole/gaz et même bois (si déforestation) pour le CO2 ;
que par le passé les changements climatiques naturels (via des causes astronomiques connues) ont été grandement amplifiés par des variations de concentration de ces gaz, agissant par des mécanismes de rétroaction connus.
Les scientifiques (les vrais, pas les médiatiques) qui travaillent sur le climat n’ont jamais prétendu que New-York allait se retrouver demain sous l’eau ou que la Terre allait se transformer en "poêle à frire" (© Michel Rocard). Mais ils envisagent tous que nous sommes en train de modifier durablement le climat et que ce n’est pas juste le Soleil ou tout autre facteur extérieur à nous qui en est responsable.
D’ailleurs, ceux qui ne sont pas spécialement militants mais qui ont des intérêts à défendre les prennent au sérieux. Exemples : les viticulteurs, qui réfléchissent à comment adapter leur activité, ou encore... Total, qui conçoit ses nouvelles exploitations gazières en Sibérie en tenant compte du dégel prévisible du permafrost.