Il faut arriver à débroussailler la réalité qui se cache derrière ces mots.
Ce que les politiciens appellent la République (avec grand R) (et les "valeurs républicaines") c’est l’idéologie des Lumières et de la Révolution, c’est-à-dire l’idéologie de la Gauche. Ou si vous préférez la république (avec petit r) dont l’esprit qui l’anime est celui des Lumières et de la Révolution. La république (avec petit r) est juste la forme du régime. Une république (avec petit r) peut être chrétienne, mais elle ne sera plus la République (avec grand R). C’est d’ailleurs toute l’ambiguïté avec la Révolution Nationale de Pétain et la probable vraie raison de sa diabolisation : Pétain avait effacé la République, mais c’était toujours une république (au sens du régime).
Également, la République étant l’idéologie de la Révolution, elle est donc naturellement anti-chrétienne, donc contre l’âme de la France même. Et la France sans la croix du Christ, ce n’est plus la France.
Extraits de livres pour aider à comprendre :
"Mais il oublie de dire que la République en France n’est pas une forme de gouvernement comme les autres, mais une idéologie qui prend le nom d’une forme de gouvernement. [...] Car la République, c’est la Révolution, et la Révolution, c’est avant tout l’antichristianisme."
Jean de Viguerie, historien
"Les mots ne doivent pas faire illusion. Il n’y a pas de meilleur « républicain », au sens étymologique du terme, qu’un monarque ou un fonctionnaire dont tous les réflexes jouent toujours, par définition, pour le bien commun ou res publica. Cependant, quand on dit aujourd’hui de quelqu’un qu’il est « républicain », on veut exprimer surtout qu’il est pénétré des principes laïcs, révolutionnaires et athées de 1789. Le régime vit de cette équivoque."
Amiral Auphan