Ont-ils réfléchi au fait suivant ? Qu’un citoyen soit alerté d’un fait grave, imminent pouvant mettre en danger un bâtiment public (hôpital, caserne de pompiers, mairie, école...) , et qu’il s’abstienne de prévenir toute autorité !
Pourquoi aller porter secours à un sénateur tombé à terre à la suite d’un malaise à 23 h 30 sur une aire d’autoroute sans son frère Latruel :) ? À un quidam, blessé, en fuite pour un motif délictueux ?
Le citoyen lambda sachant la férocité du système inquisitorial fera tout pour échapper à la procédure attentatoire à sa vie privée, éviter les emmerdements, son fichage systématique ! Il se vengera ainsi sur la logique folle générée par cette psychose collective !
L’impact psychologique de telles mesures sur les individus engendrera l’effet contraire à savoir la déresponsabilisation au maximum par craintes de complications et représailles avec les autorités devenues tellement agressives et non respectueuses du droit à la présomption d’innocence !
La suspicion généralisée sera devenue telle qu’il vaudra mieux passer inaperçu, raser les murs ! Se sentir surveillé jours et nuits, 24 h/24, se contrôler en permanence, surveiller son langage, le contenu de ses conversations en privé (un mobile, une caméra cachée peut vous enregistrer), n’est-il pas là le terrorisme ?
Le fascisme, c’est l’utilisation de la contrainte pour imposer une politique. Le terrorisme, c’est l’utilisation de la peur pour imposer une politique.
On ne combat donc pas contre le terrorisme, ça n’a pas de sens ! On combat les commanditaires d’actes terroristes.
Ils nous font croire qu’ils les combattent ?
Pourquoi alors l’attentat du 7 janvier n’a-t-il pu être évité avec tous les moyens dont dispose déjà le Ministère de l’Intérieur et de la Défense sans avoir attendu la mise en route effective de ces boîtes noires ?