Faudrait un jour s’attarder sur cette idée reçue selon laquelle ce qu’on appelle "l’intégration" aurait soit disant échoué et que seule une supposée "assimilation" serait désormais la seule issue salvatrice pour la France !

Regardons la réalité, on est face à une écrasante majorité de descendants d’immigrés qui font partie intégrante de la France, ils ont pour beaucoup fait des études, parfois longues, ils travaillent, payent leurs impôts, respectent les lois, accèdent à la propriété, multiplient les mariages mixtes et tout cela en seulement 2 ou 3 générations, excusez du peu.

Bien sûr, on préfèrera s’attarder sur les trains en retard, les canards boiteux qui font du bruit et que les médias mettent en avant, médias que beaucoup ici vomissent mais qu’ils n’hésitent pas à reprendre en cœur quand ces derniers vont dans leur sens.

L’immense majorité de ces Français d’ascendance immigrée définissent la France d’aujourd’hui, mais certains ne veulent pas l’admettre, ils aimeraient que ces derniers soient un peu moins basanés et surtout qu’ils arrêtent de prier 5 fois par jours, ça les met mal à l’aise car c’est comme un miroir déformant qui les renvoie peut-être à leurs propres tares.

Bien sûr qu’on peut constater un replis communautaire chez certains, c’est un reflex naturel quand on se sent stigmatisé et rejeté, ça reste néanmoins passager, mais quand bien même ce serait un désir profond, tant que les gens et les lois sont respectés où est le problème ? Un projet de société ce n’est pas un monde de Bisounours où tout le monde se tient par la main et chante des chansons !
Bien sûr on se tiendra de ne jamais évoquer le communautarisme le plus hermétique qui soit, j’ai nommé celui de la communauté qui n’existe pas, avec à sa tête un capitaine fou qui aime à organiser un célèbre "diner" une fois par an, auquel toute la classe politique rapplique afin de recevoir des bons points et ainsi voir ses affaires prospérer...

En France on a coutume de dénigrer les Anglo-saxons avec leurs communautarisme institutionnel, au moins eux, malgré tous leurs défauts, ils ont la franchise de nommer les choses, en France on brandit de belles valeurs mais on applique le contraire.