La Grèce et le piège des liquidités
19 mars 2015 13:02, par quo
La question est finalement ; qu’est-ce qu’un billet de banque doit représenter ? L’argent vrai, l’argent dette, les deux ? On sent bien que ce ’poumon’ de billets de banque doit ’évoluer’ selon les fluctuations de valeur absolu d’un endroit spécifique du Monde. Dans la mesure où une dette se matérialise concrètement, cette matérialisation doit engendrer une valeur à l’identique en billets de banque (des signes). L’emprunteur en difficulté, la banque recouvre tout, plus, ou partie de son prêt par l’encan ; la différence doit se traduire par addition ou soustraction de signes. On ne peut pas se cantonner à un métal étalon sans prendre le risque de se trouver dans un endroit du monde sans aucune valeur au milieu duquel trône un stock démesuré de métal référence (une banque cernée par des cimetières) ’Richesse’ inutile. Inutile bien sûr d’imprimer tant de signes, mais il est absolument indispensable d’en fournir autant que nécessaire quand besoin est. Il est vital également de ne pas outrepasser la valeur vraie de l’endroit du monde en imprimant une surabondance de signes qui dans ce cas ne font que perdre leur valeur vraie. On sent bien que la gestion de ce poumon de signes doit obéir a des règles universelles et strictement respectées(il n’y a pas deux façons de gérer cela). Mais est-ce que ça n’est pas justement cette absence de respect qui est la cause du marasme perpétuel ?