Monsieur Bourdin est un balourd qui est tombé dans le piège qu’il tendait. Il s’est évidemment fait tancé parce qu’il a fait très maladroitement ce que les autres font à longueur de temps : donner réalité coûte que coûte à l’antisémitisme, le fond de commerce principal des bobos, les libéraux de gauche, et qui est aussi le moyen le plus sûr de noyer ses rivaux sous le flot de l’ignominie. C’est l’histoire de l’’arroseur arrosé. Ou encore celle du fils prodigue, qui faisant tout pour plaire à ses parents constate qu’il n’a pas réussi à évincer son frère dans le coeur de ses parents malgré tous ses efforts. Mince alors voilà qu’on lui reproche de répandre l’antisémitisme. Il le prend très mal. On peut le comprendre mais ce que lui doit comprendre absolument c’est qu’il doit cesser de se croire supérieur à tous ses interviewés. Le vieux Dumas vient de lui faire avaler une belle quenelle ! Et cet abruti semble prêt pour en manger d’autres.