Les irresponsables qui nous guident et qui ont orchestré cette mascarade devraient savoir qu’un des principes fondateurs de la République, la liberté, "consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui" c’est un principe fondamental (déclaration des droits de l’homme). L’insulte est une violence et la violence nuit à autrui, à celui qui la subit. Il y a quelques années, la majorité était d’accord pour critiquer la parution des caricatures parce qu’elles étaient jugées insultantes. Nous piétinons donc nos propres principes dits "fondateurs" en disant qu’il y a, en quelque sorte, un droit à l’insulte. La déclaration des droits de l’homme dit l’inverse ! Comment voulez-vous faire respecter des principes que nous piétinons ?

Leurs beaux discours n’y font rien (tout-à-l’heure Manuel Valls) car les principes libertaires de mai 68 (laïcité ! qu’il a répété à plusieurs reprises) qu’ils essaient de maintenir sous assistance respiratoire, ont conduit à l’échec. C’est la fin de de cette idéologie, et ils le savent. Il faut se rendre à l’évidence : plus la société française est athée, libertaire, permissive, consumériste, sans repères et en faillite éducative, plus la fracture culturelle grandit avec les musulmans et les Français de souche. Et on s’en aperçoit tout d’un coup, avec cette gifle : un grand nombre d’enfants musulmans ont refusé de faire la minute de silence.