Imaginons quelqu’un se promenant sur une plage méditerranéenne au mois d’Août, vêtu d’un épais manteau de fourrure. S’il a chaud, c’est évidemment à la fois à cause du soleil et du manteau. Mais il y a une énorme différence : sur le soleil, il ne peut rien, tandis que le manteau, il peut l’enlever totalement ou le remplacer par un vêtement plus léger.
La querelle sur l’origine du réchauffement climatique est donc sans intérêt. Car de toute façon, que la cause soit une augmentation d’activité du soleil ou un épaississement de la couche de gaz à effet de serre par les rejets humains, on ne peut rien sur la première et peut-être tenter quelque chose sur la seconde.
Donc soit on décide de retirer un peu de l’épaisseur du manteau (diminuer l’effet de serre). Soit on garde son manteau (et même on rajoute chaque jour une nouvelle couche d’isolant) et on accepte d’avoir plus chaud (en se réjouissant même que la fonte des calottes pôlaires ouvrira de nouvelles voies commerciales...).
Naturellement, les partisans d’aujourd’hui de la poursuite (et même de l’accentuation) des rejets de CO2 et de CH4 ne seront pas ceux qui en paieront les conséquences demain. "Après moi le déluge !", c’était bien vu.