Pour comprendre le malentendu permanent que sous-entend le terme « fraude fiscale » il faut rappeler des réalités politiques simples.
Chaque Etat de droit possède un système politique, qui s’appuie sur des revenus et /ou des recouvrements fiscaux permettant d’assurer ses besoins. Ces besoins sont très variés en volume d’un Etat à un autre. Par l’excellence de leur gestion, le nombre très bas de fonctionnaires permettant d’assurer au mieux toutes les tâches indispensables à la pérennité de l’Etat, les dépenses en adéquation avec le budget, sans recourir à la dette, ni laisser s’installer des déséquilibres fonctionnels préjudiciables à l’avenir, etc…, les Etats les plus performants ont presque toujours une fiscalité basse voire quasi-nulle.
Ces Etats sont automatiquement récompensés par (ou victimes de) l’arrivée d’entreprises attirées par une fiscalité plus basse. Ce phénomène est bienfaisant car il pénalise les Etats ayant une mauvaise gestion. Ces derniers sont TOUJOURS victimes de l’installation d’une oligarchie plus ou moins vaste, mettant en coupe réglée toutes les forces vives de l’économie, assistée de fonctionnaires payés, et de populations infantilisées, maintenues entièrement dépendantes par des programmes sociaux addictifs, sans aucune possibilité véritable d’en sortir.
Vue ainsi, la fraude fiscale est un DEVOIR civique, une ardente NECESSITE éthique, visant à sevrer la pieuvre étatique maléfique, à l’obliger à se reporter toujours plus sur les non-fraudeurs et les contribuables captifs, afin de mettre plus tôt en bout de course, son racket spoliateur, antiéconomique et mortifère. Ne pas frauder, c’est être complice du vol étatique et co-auteur de la ruine programmée et inéluctable.
La preuve irréfutable du racket injustifiable est le recours de l’Etat à la dette contractée non pas pour investir mais pour assurer les dépenses courantes (social et fonctionnariat) et même pour servir les intérêts de la dette, alors même que tous les budgets indispensables sont négligés : résistance aux invasions, police, armée, tissu industriel et agricole, fuite des cerveaux et des entrepreneurs, etc…