"Ferme des 1000 vaches" : les premières images
4 octobre 2014 12:15, par age
Etonnant que personne ne parle des problèmes environnementaux supplémentaires que cela va engendrer. Il faut vivre aux alentours, et dans la région pour le comprendre. Ce qu’est devenu la ’campagne’ dans la Somme , le nombre de jours d’air irrespirable par les épandages de lisiers jusqu’à 50 m des habitations, le bruit diurne et nocturne des engins de travaux publics dont se servent les ’agriculteurs’ qui traversent les villages de nuit à n’importe quelle heure, la pollution des eaux des marais et de la Somme. Les épandages autour de Drucat vont allés pourrir à Abbeville l’eau du parc municipal de la Bouvaque et celles qui iront dans la Somme pour aller jusqu’au littoral et dans l’estuaire( vous savez combien de m3 de lisier saturés d’antibiotiques produisent 1000 vaches sur une année !? renseignez vous). La déforestation du peu qui reste de bois(quel est le VRAI prix d’un arbre et de ce qui vit dessous et dedans ?). Sans parler des champs d’éoliennes qui défigurent tout, des dégâts sur le réseau routier et des embarras de circulation. Au quotidien tout ça prend des allures de supplice chinois. Bien sûr, si on ne prend en compte que la baisse du prix de revient (pas du prix vente...) du litre de lait...mais qu’est-ce que ça coûte en impôts sur la collectivité et en impact sur son cadre de vie ? La réalité c’est que des entrepreneurs privés vont se remplir les poches sur le dos des contribuables et leur pourrir la vie encore un peu plus. Jusqu’à l’épidémie qui dévastera leur élevage qui sera à la charge de la collectivité et des assurances. Et quand on aura tout anéantit, que feront nous ?