Le discours tenu par Mohammed Moussaoui alias Joseph Fadelle ne repose sur aucune réalité tangible ou concrète, sauf à considérer que les armées arabes ou pseudo-musulmanes recrutés parmi la lie la plus vile de la misère humaine et qui servent les projets et objectifs de l’empire atlanto-sioniste sont animés par les valeurs religieuses du coran et les préceptes incarnés par les grandes figures prophétiques.
En accolant à l’islam le substantif de monstruosité historique, ce personnage douteux démontre d’abord une méconnaissance totale du fait religieux musulman et ensuite une volonté de nuire aux détours de procédés langagiers appartenant au registre des relations publiques tels que le déni, la réduction, le transfert, l’amalgame, le dénigrement, l’abaissement, la dénégation, la projection.
Si je devais raisonner à la manière courte sur pattes en imitant ce vulgaire produit d’extraction plébéienne dont les racines ont été broyées dans la machine infernale du déracinement et de la perte d’identité tout en faisant fi de la complexité et en me projetant dans des certitudes dogmatiques tirées d’un long processus intellectuel propre aux spécialistes des questions sociologiques relatives aux faits religieux et à la violence y afférentes et appliquer, in fine, les méthodes utilisées par cet olibrius de pacotille, je pourrais aisément décrier le monde catholique en lui imputant tous les travers de la société capitaliste et bourgeoise et lui faire porter tout le poids des crimes issus des guerres depuis Clovis jusqu’à la seconde guerre mondiale. Si on devait réaliser un relevé comptable des massacres ordonnés par les puissances européennes qui s’identifient aux valeurs "chrétiennes", le monde musulman ferait figure de dernier de la classe, et peu s’en faut.