Ce gouvernement se sait tellement impopulaire qu’il ne s’aventure même pas à présenter un projet de loi concernant l’adoption par les invertis, non il semble préférer refiler le bébé (c’est le cas de le dire) à la Cour de cassation qui elle même rend un "Avis". Ce qui signifie que les juridictions inférieures sont fortement incitées à se ranger à cet Avis au risque de voir les jugements contraires cassés par elle. En dernière instance c’est aussi une façon pour la Cour de se défausser de cette responsabilité sur les dites juridictions tout en argumentant probablement qu’elle n’a pas vocation à s’opposer au pouvoir politique (la voix de son maître en somme), mais elle n’a pas non plus vocation à s’y substituer en cas de lâcheté de celui-ci. Ainsi chacun du haut au bas de la pyramide pourra invoquer son absence de responsabilité dans cette affaire (un peu comme avec l’Union européenne).
Mais qui est dupe, qui de lucide ne sait que ceci est ardemment voulu par le pouvoir, oligarques, politiciens et magistrats ? La vraie question est donc : quand les innombrables manipulés se rendront-ils compte qu’il n’agit pas là d’un "déni de démocratie" mais qu’au contraire c’est ce régime politique lui même qui est fondamentalement malsain ? L’homme ne peut être la mesure de toute chose car ayant rarement conscience de lui même de ce qui est bon pour lui, surtout aujourd’hui avec l’omniprésence, voir l’omnipotence, de l’émotionnel. D’ou le rôle de la révélation, apprendre à connaître Dieu pour se connaître soi même. Une Constitution saine, durable, ne peut avoir pour fondements les "droits de l’homme", ses fondements ne peuvent qu’être les devoirs de l’homme envers Dieu et son prochain.
Enfin tout ceci donne raison à Edmund Burke qui écrivit que la révolution (prétendument) française finirait en "une suite monstrueuse de crimes et d’évènements grotesques, saturnales ou l’horreur fascinante le dispute à l’incrédulité générale".