Vu le taux moyen d’endettement des agriculteurs, la transition vers une agriculture paysanne et pérenne est impossible, ils sont totalement piégés par la banque, le semancier et le distributeur.
C’est un des noeuds du problème : ils sont désespérés mais prisonniers d’une logique qui ne fait qu’accroître leur -et notre- malheur.
D’ailleurs, je n’ai pas été fouiner depuis un bail dans le projet de constitution porté par Chouard, mais la terre, au même titre que l’eau, devrait être un bien inaliénable de la nation, inscrit dans cette constitution. Pas de propriété foncière de + de quelques milliers de mètres² par foyer, tout le reste en biens communs, mis en gestion via des baux de longue durée par exemple, sous condition pratiquer des cultures qui ne tuent pas les sols.