« Politique de la ville » : plus d’argent public mais pas moins de délinquance ?
12 septembre 2014 20:00, par funkyzarathoustraL’article illustre d’une certaine façon la thèse du géographe Christophe Guilluy "fractures françaises".
Les zones sensibles c’est 8% de la population française et 15% des ménages pauvres, mais elles absorbent la majorité des subventions de nature sociale.
La gauche en 1983 en abandonnant la lutte des classes (dominants/dominés) comme outil d’analyse et d’action, lui a substitué une analyse en termes d’espaces favorisés/défavorisés, villes/banlieues et donc implicitement gaulois/minorités.
Plusieurs conséquences :
Les minorités ont été nourries par ce discours et considèrent (presqu’inconsciemment) que blanc = riche. Il y a pourtant des des millions de blancs pauvres invisibles (qui ne passent jamais à la télé, pas de voitures qui brûlent, les bourges des classes dominantes politiques et médiatiques les considèrent comme des sous-merdes qui votent Lepen). En France il commence a y avoir des "white trash" à l’américaine, pas beaucoup car malgré tout il y a encore un Etat social qui n’existe pas aux Usa).
Les banlieue des grandes ville sont les sas d’arrivée où s’installent les immigrés africains, maghrébins, les clandestins, le regroupement familial. Toutes ces populations absorbent les aides sociales de l’Etat. Cette immigration massive occulte à l’inverse le fait qu’il y a une mobilité sociale dans les banlieues : il y a des des membres des minorités qui réussissent, font des études, montent des entreprises, etc. mais ils quittent alors ces zones pour aller vivre dans des endroits plus agréables. Il ne reste plus sur place et dans les statistiques que le lumpen prolétariat mondial complètement à la masse qui grossit du fait de l’immigration incontrôlée et imposée au peuple français.
Les banlieue ne sont plus aujourd’hui des zones de relégation sociale comme elles l’étaient dans les années 60-70-80, elles font parties des grandes métropoles qui vivent à l’heure de la mondialisation : moyens de transports, infrastructures publiques de tous ordres, etc.
Au contraire les zones rurales et périurbaines ou vivent les classes populaires européennes sont les vrais zones de relégation (t’as pas de bagnole, tu peux pas bouger car il n’y a pas de transports en commun).
Un jeune de cité a plus de chances de s’en sortir (ça veut pas dire que c’est le bonheur, ça reste galère) qu’un jeune rural ou vivant dans les espaces au-delà des banlieue.