"corruption des mœurs""destruction de la famille, destruction de l’individu""projet diabolique, sataniste" finalement "on détruit la civilisation, on détruit l’humanité" "abominations" .
Je ne vois aucune argument construit là-dedans, le but semble plutôt d’impressionner les auditeurs par des mots chocs qui ne veulent au final pas dire grand chose. Étrange pour une historienne qui devrait connaitre la diversité des cultures humaines, notamment des mœurs en matière de sexualité. Elle devrait aussi savoir que le genre est une idée majoritairement partagé dans les sciences humaines et sociales, que ce soit en psychologie, sociologie, ethnologie, histoire et d’autres, contrairement à ce qu’elle prétend le genre a un bel avenir devant lui.
Quant à affirmer que c’est une théorie "aberrante" , les partisans du genre attendent toujours que les réactionnaires apportent des preuves à l’idée que les gênes déterminent la tendance des femmes à préférer le rose et avoir les cheveux longs, et celle des hommes à avoir les cheveux courts et préférer le bleu, parmi d’autres différences de comportements, plutôt que ce soient des faits culturels. Notamment, la psychologie expérimentale montre abondamment que les femmes ne sont pas plus "émotives" que les hommes, si certains sont intéressés je leur file les références.
L’ethnologie révèle que de nombreuses sociétés ont des mœurs bien différentes des nôtres en matière de sexualité, comme les Aborigènes australiens qui vivaient complètement nus, sans pagne, du moins pour les hommes. Les individus et la famille n’en sont pas "détruits", cela n’entraîne aucune pathologie mentale de type perversion ou n’importe quelle autre. Une autre culture dont j’ai oublié le nom, regroupe les enfants dans une seule grande maison dans le village pour qu’ils pratiquent le sexe, car dans cette société les individus considèrent qu’il est important de bien savoir le pratiquer. Idem, aucune conséquence sur la santé mentale.