Sheikh Imran Hosein : de l’économie moderne usurière à la dégradation de la Oumma
12 juillet 2014 07:40, par avocatdebase
J’ai comme les autres commentateurs grand plaisir à entendre par la bouche de ce vieillard que la religion qui est la sienne a identifié l’usure comme un mal dévastateur.
Mais il me reste un sentiment de malaise quand je décèle dans lesdits autres commentaires comme une adhésion inconditionnelle à ce qui n’est au final qu’un discours religieux "pur sucre".
Nul n’a besoin du Coran ou d’une autre croyance pour constater la dévastation universelle dans laquelle les peuples sont plongés du fait du règne de la finance internationale et du nouveau dieu actuel : le profit.
L’autre question est : Quel serait ledit monde si les tenants de la religion de cet homme étaient aux commandes ?
En combattant un obscurantisme par un autre l’on ne fait que changer de maître : l’on demeure un esclave.
L’homme qui a accepté le caractère inéluctable de sa mort n’a plus besoin de la béquille de pacotille que constitue la religion ; car il n’a plus besoin de tenter vainement de sécuriser son esprit égaré, en quête d’une éternité qui n’existe pas (Jésus et Mahomet sont morts eux aussi, définitivement comme le bouddha ) en plaçant au dessus de sa tête de pseudos sages qui à leur façon font un business comme ceux qu’ils dénoncent.
La clé proposée par ce vieillard pour comprendre le monde est un leurre.
Je préfère celle proposée, dit-on, par le bouddha historique qui aurait déclaré juste avant de s’éteindre : "bienheureux l’homme qui sera sa propre lampe".
Chaussée aux moines, Amen.