Une enseignante poignardée à mort par la mère d’un élève
5 juillet 2014 11:35, par JeffSans sombrer dans des polémiques stériles, ce fait divers est juste un acte de violence banalisé dans notre société, comme il y en a chaque jour plusieurs en France (et partout ailleurs). Des coups de couteau, des coup de feu, et mêmes des trucs inimaginables. Des viols quotidiens...
Sauf qu’ici, cela s’est passé dans une enceinte scolaire. Y a rien à polémiquer sur le pourquoi et le comment, l’école n’a rien à voir là-dedans. Cela aurait pu être dans le métro, sur la plage, dans n’importe quelle rue de France.
L’affaire est déjà classée (comme tant d’autres exactement du même genre). Officiellement c’est une "déséquilibrée" comprenez c’est pas de sa faute, un petit séjour en HP aux frais du contribuable et tout rentre dans l’ordre jusqu’au prochain fait divers d’un "déséquilibré" qui était sorti depuis peu ou d’un violeur récidiviste libéré pour bonne conduite.
La gravité du phénomène est bien au-delà des profs et des élèves ou je ne sais quoi comme excuse bidon. Notre société se banalise dans la violence et c’est exponentiel. Les auteurs de ces crimes ne sont pas mis hors d’état de nuire. La société est devenue complaisante sinon complice de minimiser ainsi de tels criminels car il faut appeler un chat un chat. Quelqu’un qui poignarde à mort un autre être humain n’est pas un "déséquilibré" comme les merdias ou les politicards veulent nous l’imposer mais bel est bien un crime punissable lourdement.
La victime est presque désormais le pauvre "déséquilibré" et non plus la victime massacrée. C’est le monde à l’envers, l’inversion totale des bases de notre civilisation. Tout comme Yannick Noah va chanter dans les prisons pour divertir les pauvres criminels ou qu’on poursuit ceux qui ont oser sauver leur vie en ripostant... Et j’en passe. Tout cela forme un ensemble cohérent et à peine croyable quand on s’y attarde vraiment.