JDD - On vous avait quitté avec vos nattes jamaïcaines, les fameuses dreadlocks, et on vous retrouve le cheveu court…
NOah - J’ai tout rasé sur un coup de blues après la disparition de ma maman. Elle était ma première supportrice, donc ça n’a pas été fort pendant un moment… Alors un matin, je me suis regardé dans la glace, j’ai pris une paire de ciseaux et j’ai tout coupé. Ça m’a pris dix minutes montre en main. Je n’ai jamais été rasta, donc avec ou sans les nattes, ça ne change rien pour moi, même si certains extrémistes ont crié au sacrilège. En fait, je suis beaucoup mieux comme ça. J’ai pu enfin toucher mon crâne pour la première fois depuis vingt-cinq ans. Je kiffais tellement que je me faisais cinq shampoings par jour.