Alain de Benoist : "La publicité fait oublier qu’un produit est issu avant tout d’un travail"
20 mai 2014 21:20, par marlon branleux
Dans un entretien précédent, vous disiez considérer la publicité à la télévision comme infiniment plus obscène que n’importe quel film pornographique.
Je vais me faire l’avocat du diable, mais si la pornographie ne suscitait pas tant de frustration chez une part croissante de la population masculine, on pourrait dire que ce serait le genre cinématographique presque le plus honnête ; quand on regarde ce genre de chose, on sait d’avance ce que l’on y trouve : vulgarité, bris de tabous, encouragement aux instincts primaires, exploitation des corps humains
C’est toujours la même chose, voir un film porno (ou juste une scène) c’est les avoir tous vus, c’est le genre le plus facile à résumer
Mais alors que dire de tous ces genres littéraires, cinématographiques ou autres qui tournent éternellement autour du pot, qui se disent nobles, qui se disent questionner la nature humaine et qui reviennent au final toujours au même point de départ en ayant juste fait perdre du temps et donné inutilement mal au crâne au lecteur ? Les vraies œuvres cinématographiques, livresques ou autres qui méritent que l’on s’y acharne à perdre du temps se comptent au final toujours sur les doigts de la mains au final
Pourquoi y aurait il des messages subliminaux devant susciter du désir dans un film porno alors que ce film est en lui même un susciteur de désir ?
En soit, est-ce plus dangereux qu’un idéologue ou un théologie paré d’un curriculum vitae en béton et d’une bibliographie très longue qui, se cachant derrière son érudition ; vous dira le contraire de ce que l’on serait sensé devoir faire juste parce que ce penseur/prêcheur est un corrompu et qu’on le paie juste pour dire le contraire de la vérité ?