Saint-Denis : le nouveau quartier d’affaires du 9-3 se bunkérise
4 mai 2014 18:35, par JJ67Stop à l’hypocrisie et à la pleurniche !
La Seine - Saint-Denis est un des départements les plus criminogènes de France aujourd’hui. Ce n’est pas une « manipulation des médias » (cette excuse a bon dos parfois), c’est une simple constatation au regard des statistiques sur les crimes et délits répertoriés par les services de police. Rappelons que sont comptabilisés dans ces statistiques que ce qui arrive aux oreilles des services de police : donc il y a sous-évaluation de la situation réelle.
Est-ce que dire cela signifie qu’on se fera nécessairement agressé, violé, racketté ou qu’on voudra nous vendre de la drogue si on se promène à Saint-Denis ? NON et encore heureux. Ayant des connaissances et des amis qui vivent dans des quartiers sensibles (en Alsace) j’y ai déjà traîné à de nombreuses reprises, parfois à des heures tardives et il ne m’est rien arrivé. Cependant, cela ne contredis en rien les chiffres, ce n’est que MON EXPÉRIENCE PERSONNELLE.
Comparez Saint-Denis avec les favelas de Rio c’est vouloir se rassurez avec le malheur des autres. Les agglomérations américaines (Caracas, Détroit, New Orleans, Rio, Sao Paolo, etc...) sont à un tout autre niveau dans le domaine de l’insécurité, la comparaison est donc ridicule. Il serait plus intelligent de comparer avec le reste du pays - là, force est de constater que la Saint - Saint-Denis est très mal classé - ou avec une situation antérieure - encore, en 1950 par exemple, ce département avait une meilleure réputation car il y avait beaucoup moins de crimes et délits.
Dans le passé, la criminalité et la délinquance avait un « visage » beaucoup plus français. L’immigration de masse n’a pas vraiment été une bénédiction au niveau de la sécurité car aujourd’hui, ce « visage » est plus souvent d’origine étrangère (je ne vise pas que les Arabes ou les noirs, il y aussi les Européens de l’est et d’autres).
L’explosion du trafic de drogue a également été néfaste pour la sécurité et la réputation de nombreux quartiers et départements, c’est indéniable. Là, la jeunesse consommatrice à sa part de responsabilité mais aussi les parents.
Je terminerai en disant qu’une personne, commune, région ou communauté a une part indéniable de responsabilité dans l’image positive ou négative qu’on lui attribue. Un gros défaut de l’Homme (et aussi des communautés humaines) est qu’il rechigne à assumer ces responsabilité.