Algérie : Ali Benflis déclare être le vainqueur de l’élection
22 avril 2014 03:01, par VaurienEntre le bourrage des urnes et les bourrages des cranes, nulle différence, c’est une et même chose. C’est de la comédie dell’arte. Quand on voit à quel matraquage idéologique et quelles entourloupes de séduction que l’occident de l’argent et des guerres de soumission emploie à travers ses divers réseaux, canaux de désinformation et de rétorsion, organisations de charité fliquées, organisations d’aide conditionnée servant à larguer leurs surplus industriel ou passé de mode technologiquement parlant… , l’espoir même est condamné. Quand des chétifs viennent parler de ceci ou de cela, tout en rallumant des lueurs d’espoir, on se dit que la vie peut prendre ses droits même dans l’obscurité proche de l’absolue. Est-ce suffisant ? Je n’ai pas de réponse puisque c’est de la pensée et de la réalité dans leur entrelacement et leur éclairage mutuel que cela dépond. Entre la pensée élitiste d’antan et la pensée fast-food de notre époque, le choix est biaisé et sans issue dans les deux cas. Alors il nous reste qu’à nous mouvoir aux rythmes du roulement des tambours et des chants filiformes des faiseurs d’opinion. Et à nous amuser comme on peut.
Pour amusement et uniquement, je pointe le 1er commentaire qui dit : « … Mises à part les législatives de 1991 - qui ont été annulées par un coup d’Etat … ».
C’est les élections les plus truquées de l’histoire de l’Algérie et elles visaient à désarçonner et à déstabiliser le mouvement des pays-non-alignées en accointance avec la Russie. Bien sûr, le gros du gibier comme l’inde, l’Indonésie et l’Egypte, a été déjà désarçonné. Il ne restait que l’Algérie et l’ex-Yougoslavie qui, d’ailleurs entretenaient de profondes relations entre elles. Pour les faires tombées, on s’est servi des islamistes et des ethnies. Même scénario avec les révolutions arabes qui visait à soumettre ce qui restait, la Lybie et la Syrie. Les islamistes avec leur idéologie de l’instit, idéologie assez répondu sous différentes formes et en différentes latitudes, particulièrement en France, sont très efficaces comme contremaitres et mercenaires à leurs heures perdues. L’idéologie de l’instit, c’est l’idéologie de la petite bourgeoise pleutre. Elle peut se décimer, s’anéantir et anéantir ce qui l’entoure que d’admettre son inefficacité à faire l’histoire.