C’est vrai que le Parti Québécois est un vieux parti officiel, tombé dans l’altérité gauche/droite, relativement mondialiste et corrompu, mais ça reste (ou restait) le vaisseau de l’indépendance politique du Québec, qui est plus qu’une simple province canadienne vaincue et annexée par l’empire britannique. La défaite désastreuse du PQ n’enlève rien au désir de souveraineté du peuple québécois. La France devrait s’intéresser à notre projet, réellement de gauche et nationaliste, de sortir de la dictature internationale américaine, dont le territoire géophysique n’est qu’à quelques kilomètres au sud.
Chers cousins Français, unissons-nous dans cette lutte contre la gouvernance globale ! Le seul fait que le Québec obtienne son indépendance par un État souverain serait un terrible et magnifique coup de pied au cul du capitalisme mondialisé !
Par contre, je me dois d’être franc : notre nation a une très courte histoire, bâtie sur la défaite et la soumission ; le pouvoir britannique à maintes fois décapité nos élites ; nous sommes confus, dispersés : incertains. Nous avons besoin des élites françaises, de Soral, Sigaut, Drac et tous les autres. Nous avons besoin d’aide. Québécois et Français sommes éloignes de corps, mais pas d’esprit ni de cœur. La révolution nationale est internationale.
Le peuple québécois, c’est une partie de la France enracinée en Amérique : nous sommes américains, certes, et cela se voit dans notre culture, mais l’esprit révolutionnaire français ne meurt jamais. Nous sommes un petit peuple sur un grand territoire, nous sommes des colons de l’inconnu, la France dans la forêt du Grand Nord. Nous sommes seuls.
Vous êtes nos cousins les plus proches. N’ayez pas peur de la poutine : nous sommes un peuple rustre mais agréable.
Le peuple québécois vous aime. N’oubliez jamais la phrase du Général de Gaulle.
Vive le Québec libre !