Refus d’utiliser un pesticide : le viticulteur Emmanuel Giboulot condamné
8 avril 2014 01:58, par goy pride
Dans un écosystème sain ravageurs et maladies sont toujours présents, leur fonction est celui d’épurateur et de fossoyeur afin d’aider à l’élimination des tissus lésés d’un organisme afin de facilité le renouvellement cellulaire par de nouveaux tissus sains, voire dans les cas extrêmes purement et simplement éliminer de l’écosystème un individu dans son entièreté, c’est à dire le tuer. Or dans un écosystème sain équilibré la plupart des organismes, animaux et végétaux, ne sont pas touchés par les ravageurs et maladies bien qu’ils soient présent en permanence ! On ne tombe pas malade parce que l’on n’aurait pas été exposé mais parce que les organismes pathogènes ne peuvent pas se développer sur un organisme sain. Comme disait le grand Antoine Béchamp "Le microbe n’est rien, le terrain est tout".
L’agriculture conventionnelle est spécialisée dans l’art morbide de cultiver des plantes soit constitutionnellement faibles, soit des plantes saines mais dans des conditions non compatibles avec la santé et c’est pourquoi qu’au moindre relâchement d’épandage de pesticides, fongicides...ces cultures sont immédiatement attaquées par une kyrielle de ravageurs et organismes pathogènes ! Dans la nature un verger de pommier ou un champ de maïs en conventionnel est interprété comme quelque chose de dysfonctionnelle qu’il faut éliminer. L’agriculture "scientifique" est en opposition totale avec les lois de la nature, et quand on s’oppose à ces lois il faut utiliser un arsenal chimique, technologique...toujours plus lourd et destructeur pour minimiser le retour de bâton...or plus on utilise de la chimie plus on bouleverse en profondeur les équilibres et plus il faut faire en réponse de la surenchère jusqu’à atteindre un stade de destruction totale ! Un cercle vicieux !