Boston, j’ai vu les images tourner en boucle et j’ai régurgité. Il y a des événements qui ne passent pas, qui me constipent. Boston en est un bel exemple.
De plus, j’ai passé l’âge de m’émouvoir pour un petit pétard mouillé aux USA. Alors que le vingtième siècle n’a été qu’une succession de guerre, de massacre, d’attentats (avec ou sans bannière), de misère, de famines et de déséquilibre.
Alors soit je chiale comme une fillette à chaque humain qui se fait dégommer à la sauvage, soit je me blinde et je mesure ma tristesse. Car si on doit pleurer chaque mort, alors nos vie ne seraient qu’un torrent de larmes sans fin.
Boston, quand la bombe explose, il y a un jogger qui passe juste devant le lieu de l’explosion et qui ne se retourne même pas. Avec ou sans casque audio sur les oreilles, si une bombe explose à moins de 30 mètre, ça souffle et ça s’entend. Là il semblerait que la bombe soit une réelle bombinette voir moins encore.
Pour les membres amputés, je ne crois plus un seul instant les informations relayées par la clique médiatique qui a servi la soupe sans flancher à la "mother of false-flag attack", j’ai nommé le 911 (même si c’est pas la première attaque sous faux drapeau c’est devenu la plus plus emblématique !)