C’est surtout que mai 68 a introduit la jeunitude, c’est à dire le mode de vie obligatoire autour de l’excès, de la vulgarité, de la feignasserie, de la drogue, de la compétition sexuelle et du conformisme "anti-conformiste" (tout le monde la même paire de Nike pour pas avoir l’air bourge), climat délétère qui empêche les élèves les plus capables de bosser dans de bonnes conditions.
Beaucoup d’élèves, pourtant très doués, décrochent au lycée, à la fac, ou même dès le collège, soit parce qu’ils sont tirés vers le bas par le groupe, soit parce qu’ils sont carrément persécutés et/ou exclus.
Du coup, seuls les moutons de panurge (fumeurs de shit, pochetrons et autres fêtards abrutis) se trouvent être dans des conditions favorables pour faire des études, et comme ils n’ont généralement pas le niveau, les diplômes sont revus à la baisse d’année en année (3/4 d’étudiants en école d’ingé ne maîtrisent pas l’orthographe).
Et comme du coup, n’importe qui peut faire des études, la sélection se fait sur la durée des études, sur le coût des inscriptions, bref par l’argent, comme aux USA.
Comme en plus la jeunitude passe par un mode de vie consumériste, et que le cours de l’immobilier ne cesse d’augmenter (sous le poids de la génération 68 et avec la complicité des politiques UMPS), la vie étudiante coûte aujourd’hui extrêmement cher, même avec les bourses (d’un montant ridicule) les jeunes issus des classes les plus modestes ne peuvent pas se payer les trois années d’études qui les mèneraient à la licence, porte d’entrée au marché du travail.
Voilà comment l’idéologie antiméritoire de mai 68 a restauré la reproduction sociale, et même pire que ça : elle a organisé l’exclusion des enfants de prolétaires.