N’importe quel étudiant inscrit depuis moins de 4 mois en fac de droit avait bien vu l’abus liberticide concernant cette interdiction et surtout, le méli-mélo juridique invoqué, mélangeant des
notions de dignité humaine (notion floue par définition) et de risque (préventif) d’atteinte à l’ordre public pour des propos non encore tenus ... Dans le domaine du flou juridique artistique, on a atteint des sommets d’incohérence, pour de pas dire de ridicule ... Monsieur Lebreton rappelle un fait essentiel, ce n’est pas le CONSEIL D’ETAT qui a pris cette décision d’interdiction, mais un juge unique, Monsieur Stirn. Il ne reste plus qu’à attendre la construction d’une jurisprudence "Dieudonné" qui devrait permettre à toute personne se sentant atteinte dans sa dignité de demander l’annulation d’un spectacle. J’incite donc, les nains, les alzheimer, les unijambistes, les borgnes, les roux, les vietnamiens, les chauves, les iroquois, les femmes à barbe, les hommes-tronc, les philosophes botuliques, les tri-sexuels multi-genres, les utérus en location, les bègues, les dyslexiques, les myopes, les TOC, les paranoïaques, les hystériques, les migraineux ... etc ... à se précipiter au tribunal administratif à la moindre blague qu’ils estimeront douteuse, portant atteinte à leur dignité et risquant de générer un trouble à l’ordre public et au vivre-ensemble.