L’affaire Dieudonné et le Réseau Voltaire
26 janvier 2014 14:08, par Golda Meir2Je ne préjuge pas, puisque, désormais dans mon pays chéri, l’on ne me laisse pas la liberté de me forger ma propre opinion, du contenu réel ou supposé d’un spectacle d’un humoriste apte à pointer du doigt les travers de son temps (pourquoi le rebaptiser polémiste d’ailleurs ?) , et derrière qui, à priori, les hyènes, cette meute de charognards et parasites, ont été lâchées.
Exempt de reproche M. Juppé ? Dois-je le rappeler aux amnésiques dont vous faites partie que vous avez trompé de votre temps la confiance du peuple souverain ?
Donc vous n’êtes aucunement légitime pour émettre un seul point de vue crédible, qu’elle qu’il soit.
Incitation haine raciale, provocation, trouble à l’ordre public ? soit, alors, comment qualifieriez-vous autrement un acte islamophobe perpétré par un torchon prétendu satyrique publiant pendant des semaines des caricatures du prophète musulman, et qui dans l’imaginaire du français à l’étroitesse d’esprit pourrait laisser penser que derrière chaque français de confession musulmane se cacherait un terroriste potentiel, prêt à menacer nos libertés, nos traditions et à instaurer une république islamiste sanguinaire en France.
En outre, à la lecture de cette article vous prétendez que le cadre de la loi de la République s’inscrit dans le devoir de protéger toute confessions religieuse de toute menace et je vous cite « Elles protègent la dignité humaine, quelle que soit, cela va de soi, la communauté ou la religion concernée »
Vous a-t-on entendu gauche et droite réunies à appeler à la vigilance citoyenne et républicaine devant de telles dérives inacceptables ?
Par dignité donc, Tout homme mérite un respect inconditionnel, quels que soient l’âge, le sexe, la religion, la condition sociale ou l’origine ethnique de l’individu en question.
Mr Juppé, notre délinquant en col blanc, souvenez-vous du jugement rendu ce 30 janvier 2004, dans lequel il vous a été reproché du haut de vos fonctions d’avoir en toute conscience contribué à des arrangements illégaux.
Petit piqûre de rappel aux con-tribuables que nous sommes (malgré nous) :
Juin 1995, Le canard enchaîné publie un document interne de la Ville de Paris, (...)