Quand Stéphane Guillon et les Guignols soutenaient Dieudonné
30 janvier 2015 16:00, par katholikos
Deux éléments typiques d’une psychologie de cloporte se retrouvent chez ce médiapitre : la peur et, surtout, la jalousie envers Dieudonné dont le talent, en même temps qu’il plonge dans l’ombre les bribes qu’en peuvent avoir les autres médiapitres, en révèle la médiocrité. Là, je pense, se trouve le principe de la haine que lui vouent les rigolos meanstreams. Qui peut encore sourire à un spectacle de Timsit ou de Guillon après avoir goûté la haute verve de Dieudonné ? l’humour de celui-ci est bardé de muscles, chargé d’explosifs ; les natures sensibles en sont écorchées mais éblouies. L’intelligence est sans pitié, elle ignore les compromis ; non seulement elle montre les plaies, mais les fouille, et pour les cautériser y verse le sel de la subversion : voilà ce dont ne sera jamais capable le petit Guillon, l’en empêche son esprit domestiqué, balisé par les feux rouges du bien disant, bridé par le manichéisme, frileux comme un écolier mal nourri.
Il devrait se raser les poils des joues : ce viril ornement pileux détonne sur ce visage mol et poupard : on voit trop, derrière ce voile de crins grisonnants, la lippe boudeuse du petit garçon jaloux qui dénonce un mieux doué chahuteur à la maitresse...
les pitres de cette farine n’ont pas de convictions, ils ont une carrière.