Le journaliste du Soir qui a rédigé cet article n’a manifestement pas lu l’ouvrage de Mullins qu’il cite pourtant et dans lequel il s’est contenté d’aller picorer quelques extraits. Car s’il l’avait lu le ton de son article aurait été bien différent.
En effet, la création de la réserve fédérale fut l’une des fraudes qui reste aujourd’hui encore l’une des plus lourdes de conséquences pour l’humanité en rendant possible des guerres d’une ampleur que les trois banques centrales d’Europe n’auraient pas pu s’offrir (comme les deux premières guerres mondiales). Et cela continue de plus belle puisque ces mêmes banquiers centraux financent désormais des guerres un peu partout dans le monde, ce au prix d’un endettement massif des populations. C’est toujours ce qui se produit lorsque des instances non élues disposent d’un droit de tirage illimité sur les finances publiques.
La FED a été créée il y a un siècle et elle se situe à six mille kilomètres de chez nous. Pour autant cela ne doit pas nous faire oublier qu’une machination comparable s’est produite dans notre propre pays il n’y a pas si longtemps de cela. Il peut être utile à cet égard de lire le livre "Enquête sur la loi du 3 janvier 1973" (Rougeyron, 2013) qui relate l’histoire de la (re-)privatisation de la Banque de France. C’est à cause de cette même loi que nous devons aujourd’hui à une clique de banquiers un montant impossible à rembourser ("la dette"). En effet ces derniers se sont vus accorder par ladite loi le monopole de l’émission de notre monnaie nationale, donc de la création ex nihilo, des francs, remboursables avec intérêts (pour une émission monétaire qui, rappelons-le, leur a rien coûté du tout puisque l’argent est "créé"). Ce dernier point parait surréaliste, impensable. Il s’agit pourtant de la stricte réalité.
Mais la vérité est en train de se propager rapidement et le réveil des français est à la fois proche et inéluctable.
Au début des années trente les Grecs ayant identifié ceux qui avaient de la crise financière qui les avaient durement frappés avaient pendu des dizaines de politiciens et de banquiers. Souhaitons que nos élites politico-financières auront la prudence de passer la main suffisamment tôt pour ne pas en arriver à une telle extrémité. D’autant qu’elles risquent de se retrouver bien seules car, d’après les éléments qui circulent, il semblerait que la police, la gendarmerie et l’armée attendent la première occasion pour se ranger aux côtés de la population.