Le père Bedos pour ma génération c’est surtout des vieilles VHS qui trainaient chez tes grand-parents et qui ne te faisaient jamais rire quand tu tombais dessus.
Le fils c’est déjà autre chose, on sent qu’il crève d’envie de glisser des quenelles mais qu’il est prisonnier de son train de vie showbiz dont il est accro même s’il doit le détester au fond de lui ( d’où les anti-dépresseurs, qu’il l’avait mentionné lui -même). Je me demande s’il va se retenir longtemps, j’avais un certain espoir mais je pense qu’il manque de courage).
Et d’ailleurs c’est peut-être anodin, mais entre son père qui porte une perruque et son fils qui se fait des implants, ça trahit pour moi un manque terrible de courage (je suis passé par là, et la perte de cheveux est un processus très intéressant qui peut être vu comme un test : fuire avec moumoute/impants et médocs, ou assumer et faire face comme un homme). Tout ça se trahit à l’image quoiqu’il en soit.
Là où j’ai mal c’est quand je vois des gars partager la dernière vidéo de Nicolas Bedos en le trouvant "vraiment borderline" ou carrément "acide"...c’est terrible à dire mais quand t’as vu Dieudo tu ne peux plus te satisfaire des textes de Bedos - même si sur la forme il a quelque chose d’intéressant. Nicolas si tu me lis (sait-on jamais, ER est tellement bien référencé sur google), glisse une quenelle et là tu passeras à un autre niveau ;)