L’éloge qu’il a écrite et qu’il déclame plus ou moins péniblement n’est pas ce qui me rend cet homme antipathique. Le sont davantage sa chemise blanche ouverte, sa suite de palace qu’il considère comme un lieu d’exil, et tous les signes de richesse matérielle qu’il affiche sans la moindre pudeur.
Il n’est pas Abraham ; il sert au contraire les idoles de la consommation ; il les fabrique même, par son activité de publicitaire.
Et ce qui me frappe encore, c’est qu’un homme faisant montre d’autant peu de bagou (son exposé n’est ni fluide, ni convaincant) tire de son activité les revenus nécessaires pour se payer des suites dans des palaces parisiens et des costumes sur-mesure.