Nicolas Bay sur BFM Business
17 octobre 2013 17:37, par Joseph
Quand j’entends le mot progressisme, je sais que l’escroquerie est là...
Ce mouvement d’entrepreneurs ne me dit rien qui vaille.
Non pas qu’ils n’aient rien à dire, mais à chacun son travail.
Le discrédit de la classe politique en France vient de ce que son personnel a été corrompu au terme d’un long processus par la finance apatride et que les appareils des partis du système sont désormais sous contrôle par le haut. La chose est moins évidente pour le FN.
Mais ce ne sont pas les entrepreneurs, pas davantage que les artistes, les religieux ou autre chose qui peuvent diriger harmonieusement une société : là réside toute la difficulté mais aussi le mérite d’une classe politique digne de ce nom.
La société civile ? Même remarque et même jugement. Elle doit être présente, massivement même, au sein d’instance parlementaires ou de commissions pour apporter justement cette connaissance spécifique, concrète, du terrain, ce dont les dirigeants, inéluctablement, finissent par être coupés, aussi excellents et bien intentionnés qu’ils puissent être.
Tout cela va susciter des discussions interminables dont il faut bien redouter que rien ne sorte de concret. C’est pourquoi je place en amont de tout l’instauration du référundum d’initiative populaire de type Suisse, seul contre-pouvoir démocratique réel. A mon avis, c’est par lui et par lui seul que la société civile imposera de justes réformes au pays politique.
Et je crains fort que ces initiatives, surgies comme par hasard au lendemain du scrutin de Brignolles, ne soient là que pour brouiller le débât et enlever des électeurs potentiels au Front National, parti de centre-droit faut-il le rappeler, et en aucun cas comparable au parti de Gauche car le massacre et l’anéantissement physique des opposants ne sont pas à son programme (se référer aux bonnes oeuvres du drame révolutionnaire).
Amen !