Hymne à l’automne, d’un piètre poète :
Ô paradoxe du progrès,
nous ne jurons plus que sur l’été,
sur le printemps bien gentillet,
mais l’automne est toujours dénigré.
Pourtant,
On jouit du labeur écoulé,
mais le calme commence t’a s’installer.
Reste quelques travaux harassants,
mais ça se termine doucement.
Les raisins, les noix, les kiwis,
les pommes, les courges, les châtaignes aussi,
rejoignent les légumes d’été
à la cave fraîche, bien aérée.
Plus besoin d’arroser,
le soleil est plus léger.
Les bois sentent si bon,
c’est le temps des champignons.
La terre nous donne tout ce qu’il faut
pour affronter la morte saison.
Elle a méritée un bon repos,
pour bien se remettre d’aplomb.
Comme un coucher de soleil,
une beauté mélancolique
fait assurément d’elle
une saison romantique.