Hypnotique. Regarder l’histoire du point de vue de la Transcendance permet de relativiser les enjeux politiques, territoriaux, humains, terrestres, économiques et contribue à la santé de l’Âme qui, elle, est céleste. Mais ne parlons pas trop d’Elle puisque nous risquerions de tomber à nouveau dans le piège de l’Histoire. C’est ainsi qu’il faut entendre le concept de Fin de l’Histoire. C’est la fin du Moi, des prédations, des rapacités, des intérêts biologiques darwiniens. Les livres de Stanko Cerovic sont intéressants à ce niveau-là. L’histoire terrestre s’est fondée de tous temps sur la vanité des égoïsmes et puis sur l’ambition. Quand les sociétés vont bien sur le plan matériel, les moeurs déclinent. Et lorsque qu’elles se portent mal, les traditions reviennent à l’ordre, mais c’est par crainte d’adversité, non par authenticité. Le détachement historique, la négativité, est donc de mise pour qui veut retrouver la vie. Et ceux qui fêtent la Fin de l’Histoire, je parle des droitdelhommistes, touristiques, festifs, spectaculaires, olympistes, médiatiques, événementiels, économiques, consuméristes, laïcistes, tolérants, ouverts, altermondialistes, alouette : ceux-ci sont les pires. Ils veulent faire descendre le ciel sur terre par la technologie et le gouvernement scientifique. En un sens, ce sont des gnostiques et je leur tourne le dos.