Victoire de la diplomatie russe en Syrie : le début officiel d’un monde multipolaire ?
16 septembre 2013 18:48, par Heureux qui, comme Ulysse...
Dans ce domaine comme dans tant d’autres, l’enthousiasme n’est pas forcément notre meilleur allié. La mascarade est bien plus profonde qu’il n’y paraît.
Croire que les USA et l’URSS étaient dans une véritable opposition laisse pour le moins dubitatif au regard de ce qui fut. Qu’avions-nous au juste ? Deux ennemis en capacité de détruire toute forme de vie à la surface de la terre et qui n’en firent rien.
La "logique" imposée par la terreur permet en revanche de retirer aux peuples pratiquement toutes leurs libertés individuelles avec, illusion de la démocratie aidant, leur bénédiction totale...
Ainsi, après nous avoir fait peur avec le risque "d’un embrasement du conflit syrien" et la troisième guerre mondiale, voici que nous sommes en phase de relâchement bien propice pour faire passer en douceur et sans vaseline les "réformes" encore nécessaires à la construction du projet totalitaire planétaire.
Une analyse plus objective des mouvements d’humeur de ceux qui tirent les ficelles ferait plutôt penser que nous n’avons jamais été aussi près du grand bouquet final...
Mais bon, puisqu’il faut absolument que l’ennemi de l’Empire porte un visage, la Russie tiendra donc ce rôle et les dissidents seront ravis de la vérité qu’ils auront trouvée. Pendant ce temps, personne ne fera l’effort de ne surtout pas figer son point de vue...
Si Damas, par choix stratégique de l’Empire, ne tombe pas aujourd’hui, elle tombera demain par nécessité car ce genre de menace n’est pas compatible avec le grand projet.