Serge Ayoub : "Arrêtons ce discours de pleureuse, les Français veulent des gens fiers"
15 septembre 2013 19:39, par MadVoilà ce que le gouvernement appelle un skin ! Ayoub a raison. Arrêtons de nous excuser. Arrêtons de culpabiliser. Entre l’État et le peuple, il y a un lien de bourreau à victime, il y a un mur ! C’est extraordinaire, car l’État et le peuple devraient se confondre. Nous devons nous réapproprier nos institutions et notre administration. Notre administration devrait être bienveillante et à nos côtés. De même notre police. Au lieu de cela, chaque fois que nous avons à faire à la justice ou à la police, c’est comme si nous avions un ennemi en face de nous. Parfois, j’ai l’impression que, sadiquement, l’État instrumentalise la criminalité pour terroriser le peuple. Victimes et accusés sont dépossédés de la justice. Les victimes devraient être entendues et les condamnés comprendre ce qu’on leur reproche. Au lieu de cela, les deux parties doivent affronter la terreur. Nos dirigeants ont cyniquement abandonné tout espoir, toute ambition, toute responsabilité. Et nous, victimes de nos bourreaux, nous leurs trouvons des excuses. Parce qu’on nous a appris à respecter nos institutions, nous repoussons toujours le moment où il faut reconnaître que nos institutions ont été perverties, salies, instrumentalisées et retournées contre nous.
Ordo ab Chao, comme des rats dans une expérience de Milgram nous nous suicidons. Le système nous renvoie des réponses inappropriées pour mieux nous terroriser et nous asservir. Récompensant et punissant au hasard, pour mieux nous dérouter. Nous participons à un jeu où toutes les règles sont bafouées. Les oligarques s’entourent d’imbéciles et d’idiots car ils sont les plus fidèles des serviteurs. Ceux-là savent qu’ils doivent leur place à leur maîtres et non à leur talent.
Mais leur machine est en train de s’enrayer car le peuple n’accepte plus cette ignominie. Oui, il y a un réveil. Et notre révolution sera éclatante. Nous avons plus que nécessaire pour satisfaire les besoins de chacun. Nous devons avoir confiance en nous pour chasser ces parasites. C’est une nouvelle ère qui s’offre à nous. Arrêtons de nous battre pour zéro virgule trois points de croissance. Nous valons beaucoup mieux que cela. Arrêtons d’avoir peur.