C’est une arnaque. Comme les armes chimiques qui est un axe de propagande que les occidentaux essayent de faire prospérer depuis 18 mois, cette histoire d’hackers syriens est un truc récurrent (de moindre importance mais le principe est le même).

Le site du Washington Post a prétendu être victime d’une attaque mi-août car des liens de sa page menaient vers de la propagande l’Electronic Syrian Army. Et devinez qui était l’administrateur de ces liens ? Une société israélienne ("Outbrain"). Sans rire.
http://www.washingtonpost.com/blogs...

L’ "Electronic Syrian Army", à mon avis, c’est basé à Tel Aviv et on y parle hébreu...

Ca ne pisse pas bien haut mais ça permet de faire quelques titres google news et de créer de la paranoïa avec deux trois dépêches d’agence évidemment jamais contestées. Ce sont tous ces éléments d’ambiance qui, mis bout à bout, crée une opinion publique qui ne réfléchit pas mais à des réflexes : Assad = trop trop méchant. Méchant et absolument stupide pour se tirer dans le pied majeure avec des armes chimiques. L’opinion n’a plus une once d’esprit critique car même si elle s’oppose à une intervention, l’essentiel du logiciel uploadé dans leur tête par Pujadas, "Le Monde" etc... est complètement faux. Enfin, l’opposition de l’opinion publique est quand même la bienvenue !