Olivier Delamarche : "La dette n’existe plus, ce n’est plus un problème"
27 août 2013 21:37, par MontyPour ceux qui n’arrivent pas à comprendre, écoutez l’émission de Delamarche sur radio courtoisie et munissez vous d’un stylo. Il faut bosser un minimum pour comprendre les gars ! L’explication sur l’historique de la croissance est essentielle à comprendre.
http://www.youtube.com/watch?v=CKJC...
Historique
•De l’an 1300 jusqu’à la fin du XVIIIème siècle, la croissance moyenne était de 0,2 à 0,3 % du PIB chaque année.
•L’arrivée d’inventions révolutionnaires comme la machine à vapeur, l’électricité ou le moteur à explosion ont rapidement propulsés la croissance jusqu’à un sommet à 7% en 1950. C’est à cette époque de forte croissance que les programmes sociaux furent crées, aujourd’hui désignés comme « avantages acquis ».
•Depuis les années 60, nous assistons à une perte de 1% de croissance tous les 10 ans pour arriver aujourd’hui à un taux de croissance potentiel réel d’environ 0,7 %.
Causes de la chute régulière de la croissance
•La croissance à d’abord baissée naturellement après que les capacités d’utilisation des biens de consommation soient arrivés à saturation.
•Aucune autre source d’énergie fondamentale n’est apparue pour renouveler la remontée de la croissance et le progrès est relatif (Exemple actuel : le passage de l’iphone 4 à l’iphone 5)
•Contrairement aux espérances, l’informatisation et la robotisation n’ont pas compensées cette perte de croissance. Si des emplois ont été créés, les gains de productivités engendrés ont surtout entrainés une diminution massive d’actifs.
•Le chômage massif entraine une baisse de la consommation réduisant d’autant le potentiel de croissance provoquant encore une hausse du chômage, moins de consommateurs et moins de recettes pour l’état.
•Alors que la thermo-industrie est le seul facteur de croissance véritable, l’énergie de plus en plus chère et de plus en plus difficile à obtenir accentue la perte de croissance.
•Enfin le vieillissement de la population est une raison supplémentaire à la perte de croissance.
Plutôt que de s’interroger sur l’adaptation économique et sociale à envisager face à l’inéluctable baisse de croissance on a voulu compenser une croissance qui n’existait plus à l’aide du CREDIT. Celui-ci conduisant inexorablement au SURENDETTEMENT. Etc etc...écoutez l’émission et prenez des notes !