Maison blanche, réunion dans le bureau du Président prix Nobel de la Paix qui épluche en compagnie de son gouvernement les dossiers chauds.
Obama : "Bon dossier suivant, affaire Manning… qu’est-ce qu’il a fait ce p’tit Bradley déjà ? ah oui… Wikileaks… les documents classifiés… quel petit enfoiré… je veux qu’il paie, qu’il en mange son uniforme. Assurez-vous qu’il prenne cher en prison quand il ramassera la savonnette."
Hagel : "Pas de problème monsieur le président, on va briser ce p’tit con, il va tellement regretter d’avoir un trou de balle qu’il en souhaitera un bouchon à la place".
Procès de Manning achevé : il est condamné à 35 ans de prison. Même réunion de briefing dans le bureau du "first afro-president of the human rights".
Obama : "On en est où avec Manning ?"
Hagel : "Il en a pris pour 35 ans en taule monsieur"
Obama : "Ah, nickel ! il va déguster là-bas, il va se sentir femme"
Hagel : "Heu… justement monsieur, vous faites bien de le dire… il nous a devancé…"
Obama : "Comment ça ?"
Hagel : "Manning nous dit qu’il est une femme…
Obama : "What !? c’est quoi cette connerie ?…"
Hagel : "Bradley ne s’appelle pas Bradley mais Chelsea… je pense qu’il nous glisse une quenelle… une quenelle feminisée mais une quenelle tout de même… une de plus…".
Obama : "Vous êtes en train de me dire que les douches, Bradley, il va aimer ?…"
Hagel : "Chelsea monsieur… et, oui probable monsieur… bien plus que lorsque c’était Bradley…"
Conseiller LGBT : "Moi aussi j’étais un homme avant monsieur… respectez le choix de Chelsea".
Obama : "La ferme vous. Si le peuple doit bouffer de vos conneries n’oubliez pas que l’élite dont je fais partie n’en croquera pas… Bradley est un espion fourbe et un menteur, il nous glisse une quenelle stratégique à base d’œstrogène pour nous enlever le plaisir de le punir comme il le mérite".
Conseiller LGBT : "Alors s’il est menteur, il est aussi peu femme que vous êtes américain…"
Conseiller AIPAC de l’Etat de lumière : "Certes. Ne seriez-vous pas né en Afrique après tout et donc inéligible pour les présidentielles américaines ?…"
Obama : "Ok, ok… on se calme… c’est vous les pat’wons. Dossier suivant".