Entretien avec Alain Soral sur l’actualité suisse
23 août 2013 19:07, par Barçelona1998On parle à Genève de Frontaliers autant pour les genevois habitant en France que les français travaillant à Genève. Je pense qu’on fait souvent un amalgame entre les deux. On oublie peut être -et le cas de M. Soral le démontre bien - qu’il y a une problématique régionale et historique entre les populations suisse et francaise des départements de l’Ain et de la Haute Savoie. Personnellement ça ne me choque pas que les habitants "de souche" des régions avoisinant Genève profitent du dynamisme de la région. (il y a pas mal de suisses qui ont émigré en France voisine depuis des générations ainsi que l’inverse). Par contre j’entends souvent dire "les français prennons les jobs que les suisses veulent pas faire..." et je dois dire que je ne suis pas d’accord : j’en connais un paquet de francais qui travaillent à genève et croyez moi qu’ils ne font pas tous des jobs de merde. En fait une partie qu’on ne pourrait nomer de marginale travaille en banque, ou dans le tertiaire de façon générale. Une connaissance travaillant dans une banque francaise de la place m’a fait remarquer que "ce n’est pas interdit d’être français" [pour être engagé dans cette banque]... putain tu m’étonnes Jon ! doux euphémise quand je constate le nombre de français qui travaillent à la banque cantonale de Genève ou dans la fonction pubique. Par contre ce qui me choque c’est des francais de partout ailleurs (ou tous les expats en fait) qui travaillent dans les secteurs bancaires entre autre, ou le tertiaire de façon générale et qui ont une attitude arrogante face aux genevois (sans faire l’amalgeme entre la provenance et le comportement) : "moi à geneve j prends que le salaire" j’ai entendu dire il y a peu de temps... ou bien d’autres qui s’insurgent de devoir cotiser à l’assurance vieillesse des suisses. Le comble etant qu alors qu’ils travaillent dans le social à Geneve , pour expliquer à des jeunes suisses sans emploi quoi faire pour en trouver un. Limite schysophrénie hypocrito-foutagedegueulienne sur les bords. Je voudrais conclure en disant que personnellement audela des nationalités il y a des gens avec leur bagage et leur vies leurs joies et leur drameset que personnellement je n’ai pas de ressentiment contre eux. Ils font ce qu’il y a de mieux pour eux dans le système qui nous est imposé. Les cons parcontre (et on sait que la connerie a ce caractère universel, qu’elle ne connait ni les classes ni les nationalités)... j’avoue, j’ai plus de mal.
Bien à vous,
Phil