En attendant de savoir qui a fait le coup...
Le choix de la victime est édifiant, presque caricatural.
Responsable d’un parti Panarabiste, nationaliste-socialiste, dans la lignée de Nasser (bête noire des frères musulmans).
Croyant, ayant accompli le pélerinage, père de famille nombreuse. Impossible pour les partisans d’Ennahda de jeter l’opprobre comme pour Chokri Belaïd, soit-disant mécréant, marxiste, divorcé (si, si, certains ne reculent devant rien).
Il a opéré un rapprochement avec le front de gauche, qui allait le libérer de son étiquette "a-religieuse" et que beaucoup de musulmans "de la rue" attendaient.
Originaire de Sidi Bouzid (ville rebelle).
Il y a là tous les éléments pour achever de dresser le Tunisien de la rue contre Ennahda.
Toutefois cette dernière craint moins la rue (qu’elle peut mater puisqu’elle a réussi à infiltrer/acheter la police et l’armée) que d’être abandonnée par ses bienfaiteurs étrangers...
Ennahda est aux abois... Le problème c’est qu’ils sont prêt à tout pour garder le pouvoir.