Pourquoi les puissances impériales ont-elles tué Kadhafi ?
12 juillet 2013 11:30, par véridique
Zobbo :
Partie 1
Juste une précision avant de continuer,en relisant mes propos,je me suis rendu compte que ma formulation maladroite laisse à penser que le tarikh es soudan a été écrit par ahmed baba ce qui n’est pas le cas.Il a été écrit par Sa’di qui y reprend des citations de l’oeuvre d’Ahmed baba.
Vous me parlez de racisme,quand je pense n’avoir jamais usé de tels concepts dans nos échanges.
Je dois également dire que je suis tout de même fort étonné devant votre honnêteté quant à votre méconnaissance de l’histoire générale africaine,car peu voire très peu sont ceux qui l’auraient aussi humblement reconnu.
Cela étant,vous me dites tantôt que je ferai de l’idéologie concernant l’apport massif de connaissances egyptiennes(mais pas que) dont a bénéficié la grèce.Il n’ya pas lieu de polémiquer puisque je vais tout simplement m’abriter derrière les dires des grecs anciens,mais pas que.
C’est ainsi que nous apprenons par Le philosophe néo platonicien Jamblique et biographe de pythagore que :"Thalès conseilla à Pythagore de se rendre en Egypte et de s’entretenir le plus souvent possible avec les prêtres de Memphis et de Diospolis : c’est d’eux qu’il avait tiré toutes ces connaissance qui le font passer pour un sage et savant aux yeux de la foule ».
Pour ce qui est des mathématiques,Plutarque nous apprend que :"il n’y a aucune différence entre les textes appelés hiéroglyphes et la plupart des préceptes pythagoriciens » Pythagore de samos ayant étudié 22 ans en Egypte,Hérodote l’a qualifié de vulgaire plagiaire.
Quant à l’écriture,Diodore de Sicile nous apprend que selon une tradition partagée par l’ensemble de l’élite grecque, c’est Cadmos un phénicien qui est à l’origine de l’écriture grecque (livre III).Propos confirmés par hérodote quand il dit :"Ces Phéniciens venus avec Cadmus (...) introduisirent chez les Grecs, en s’établissant dans ce pays, beaucoup de connaissances ; entre autres celles des lettres que les grecs, autant qu’il me semble, ne possédaient pas auparavant" (livre V)