Échec de la réunion des « Amis de la Syrie »
23 juin 2013 22:40, par solmedDe quel échec parle-t-il ? Le ministre qatari des Affaires étrangères, a précisé que ce soutien renvoyait… à des « décisions secrètes ». La chute de son article indique tout à fait le contraire. La preuve la plus flagrante du complot qui se trame sur le dos de tous les résistants a commencé à Saïda (Sidon). Je regarde en ce moment en direct des images d’une rare violence entre l’armée libanaise et les mercenaires financés par le prince héritier qatari Tamim http://www.almayadeen.net/ar/Live. Le but est de créer une situation explosive grâce au choix du lieu des premières escarmouches qui visent à provoquer une fracture entre chiites et sunnites. Saïda (Sidon) est considérée au Liban comme la Capitale de la résistance. C’est la porte du sud Liban et le point de rencontre par excellence des sunnites et chiites libanais.
Par ailleurs, selon un analyste jordanien, la visite en ce moment de Hollande est perçue en Jordanie comme la visite d’un VRP du Qatar. Selon le commentateur, Hollande a insisté pour que les autorités jordaniennes ouvrent grandes les portes des frontières pour permettre la livraison d’armes aux mercenaires en Syrie. Il est également question en Jordanie d’un fait gravissime qui secoue la société jordanienne et ferait la Une des journaux. Il aurait été question d’un attentat gravissime en préparation dans un camp de réfugiés syriens pour ensuite l’attribuer aux services syriens. Les renseignements syriens auraient immédiatement contacté leurs homologues jordaniens pour avoir des éclaircissements sur ce scandale.
Apparemment, selon tous les analystes qui sont intervenus, tous ces événements et d’autres à venir très graves sont le résultat de la dernière conférence de Doha.
Une dernière information qui provoque la colère des libanais, le Qatar et l’Arabie Saoudite font une pression infernale sur le président libanais pour empêcher l’armée d’en finir à Saïda avec le criminel voyou Ahmed Al Assir et ses mercenaires (originaires de plusieurs pays). La crainte en ce moment est d’entrainer les camps de réfugiés palestiniens aux affrontements. Tous les dirigeants palestiniens au plus haut niveau sont intervenus pour maitriser les leurs, le président de l’Autorité palestinienne en premier.