Pourquoi la Chine développe un nouveau bombardier
20 juin 2013 11:25, par Tremah
L’un d’eux, le J-20, selon de nombreux experts, est une machine de frappe redoutable, dont les avantages sont le grand rayon d’action et la furtivité
Sauf que personne ne connaît encore les capacités réelles du J-20, dont le premier démonstrateur a volé pendant quelques minutes en 2011. Rappelons qu’il s’est écoulé plus de 15 ans entre le vol du premier F22 et sa mise en service effective dans l’armée de l’air américaine, et que selon de nombreux témoignages, y compris de pilotes américains, le raptor est très loin dans la réalité d’être la terreur absolue du ciel que les Américains vantaient dans leurs films de propagande (où l’on voit deux F22 descendre sans difficulté des dizaines d’avions français et russes...)
La preuve, les Américains ont arrêté le programme tellement cet avion est une réussite.
C’est incroyable, aujourd’hui les armements sont évalués sur le papier (F22, JSF, des programmes russes aussi...) longtemps avant leur mise en service, vendus aux clients potentiels et à l’opinion publique sur la base d’arguments purement marketing (avion de cinquième, de sixième, voire de septième génération, furtivité, "préfiguration du futur"...) sont jugés "redoutables" par les "nombreux experts" alors qu’ils sont à peine en capacité de voler, que les programmes sont retardés ou voient leur coût exploser...
Les Américains en particulier sont passés maître dans l’art d’enfumer le monde sur la capacité de leurs appareils, toujours introduits comme des appareils de science-fiction et qui connaissent pourtant des carrières plus "modestes", à l’instar du fameux F117 - déjà mis au rancard après avoir été comparé à un ovni dans les années 90 - ou du bombardier furtif B2.
En ce qui concerne le J20, il y a de "nombreux experts" qui doutent de la furtivité de l’appareil et qui évoquent une "coquille vide", sachant que la Chine accuse encore un grand retard dans plusieurs domaines (électronique de pointe, radar, moteurs).
On est plus très loin de ce roman de Philip K Dick dans lequel les Russes et les Américains, ayant en réalité renoncer à s’affronter militairement, continuent d’entretenir l’illusion du conflit auprès de leurs opinions publiques afin de les maintenir dans une "économie de la peur" favorable à l’oligarchie, en mettant en scène des armes destructrices mais factices conçues par des designers et des "créateurs de mode militaire"...