Franck Abed présente "Le Juif international" de Henry Ford
24 mai 2013 09:09, par Heureux qui, comme Ulysse...Conte de recadrage historique. Toute ressemblance avec des faits réels présents ou passés serait fortuite.
Henry, industriel et industrieux, avait démocratisé l’automobile aux USA au début du 20 ème siècle en produisant un petit véhicule économique et techniquement très accessible, la T.
Pas vraiment judéo-compatible car indépendant de la Banque, sa fortune nouvelle et son poids social et économique finirent par déplaire à une certaine communauté qui tenta de le briser et lui refusa démocratiquement, par humanisme et justice, l’accès à la plupart des marchés d’Etat.
Pendant ce temps, un industriel catholique génial et autodidacte avait réussi à bâtir la plus grosse industrie automobile d’Europe, en toute indépendance lui aussi. Cet homme, Louis, créatif et capable de s’investir avec autant de talent dans l’automobile que dans l’aviation ou le ferroviaire se lia d’amitié avec son confrère Henry et les deux compères s’alimentèrent mutuellement de leurs expériences réciproques. Il faut préciser que Louis avait même développé des blindés qui ont eu un rôle déterminant pour les forces françaises de la Grande Guerre. Louis vendit même plus tard des chars qui ne plurent pas à Charles, colonel à l’époque...
Un jour, crise aidant, le très catholique Léon prit le pouvoir non sans avoir déclenché des mouvements sociaux de l’amour et du bonheur universels dans les usines de Louis.
La guerre vint ensuite et Louis fut accusé de collaboration puis assassiné par des communistes sous contrat de la communauté du malheur universel, avant même d’être jugé.
A la suite de cet épisode, ses héritiers furent spoliés et son entreprise devint "dreyfusarde" avec la bénédiction de Charles (le même qui n’aimait pas trop Louis), devenu général...
Aujourd’hui encore, la mémoire de Louis est salie par les dépositaires de la pensée dogmatique qui l’a tué. Annie, celle qui sent l’eau de javel et plus très copine avec Alain, prétend même réécrire l’Histoire par des amalgames outranciers où l’on pourrait voir Louis et Adolf ensembe à un salon professionnel, et tout cela serait exposé au musée d’Oradour...
Heureusement, Vincent (vous savez, le mathématicien) est là pour démasquer l’imposture.
Laurent (historien lui aussi mais plutôt critique avec "Les Lumières" et héritier de coeur de Louis) vient même de faire condamner ce musée de l’imposture.
L’Histoire est en marche, pas certain qu’elle soit très tendre avec la communauté du martyr...