Une manifestation de jeunes réprimée devant le Parlement algérien
6 mai 2013 02:23, par D. Kada - OranTous les yeux sont rivés sur l’Algérie dans l’attente d’un embrasement brusque permettant à certain « mutants-voyeurs » ou plutôt « monstres-voyeurs » d’éprouver une jouissance et/ou une excitation à regarder tout un peuple sombrer dans la détresse et l’horreur de la guerre à travers leurs TV ou Youtube, chips et bières ou thé et cacahuètes à portée de mains. En bonne conscience. Sans aucune compassion. Celle-ci s’estompe avec l’habitude n’est-ce pas ? Tout en se croyant libres dans l’illusion du bien-être matériel de la démocratie où les immobilisent leurs maitres, les laïco-satanistes.
Oui l’Algérie est un pays corrompu. Oui l’Algérie a ses pauvres et ses chômeurs. Oui l’Algérie a ses putes et ses pédés. Ses cabarets et ses bordels. Oui l’Algérie connait encore le décalage entre un monde traditionnel et un monde foncièrement moderne. L’Etat n’est ni totalement religieuse ni totalement laïque. Et c’est ce qui bloque son envole vers le développement affranchi des barrières religieuses ou son basculement vers un retour hypothétique à une société administrée par la shariaa. Bref ! Oui l’Algérie fait encore partie du tiers monde selon, et j’insiste pour le rappeler, une classification purement laïque et matérielle.
L’erreur de certains analystes est non seulement d’évaluer notre pays à l’aune des nations dites « développées » - qui en ont fini avec Dieu dans leurs lois -, d’omettre souvent de citer les changements économiques et sociaux majeurs de l’Algérie depuis 62. Mais surtout d’oublier par ignorance due aux « habitudes mentales laïques » ou par omission que le peuple algérien demeure en majorité profondément religieux. Fermement musulman et en tant que tel indocile à l’ordre vide de toute spiritualité de la démocratie et du nouvel ordre mondial.
Si l’Algérie et tous les pays musulmans sont dans la ligne de mire des occidentaux laïco-satanistes ce n’est pas à cause de « leur riche Histoire de fossiles » mais pour leur religion encore vivante. Qui reste le dernier bastion contre la mainmise hégémonique et finale des adeptes d’un Monde sans Dieu.
Ceux qui n’arrivent pas à saisir cela le comprendront, peut-être, à leur dépend dans pas longtemps. Le moment venu ils s’écrieront en chœur « Que se passe-t-il ? Oh mon Dieu ! Que se passe-t-il ? ». Nous avons le malheur ou le privilège de vivre la fin d’un Monde.
Le Pire DK