L’Imperium contre l’Empire
20 avril 2013 03:37, par Liet
Je suis complètement d’accord avec ce que tu avances Goy Pride. Le concept de BAD est novateur par rapport à la stagnation politique. L’autonomie est un gage de vrai politique. En outre il faut aussi voir à long terme. D’ailleurs la BAD peut être le tremplin de mouvements plus étendus. Adinolfi prend ici une longueur d’avance et met en garde contre une ghettoïsation des mouvements de contestation (comme c’est le cas pour 90 % des mouvements naissants).
Sa proposition c’est de constituer des systèmes parallèles en gestation, c’est-à-dire capable de se développer financièrement culturellement et socialement puis de s’organiser en corporations. Pas seulement de survivre. A partir d’une certaine masse d’influence, la véritable politique contestataire s’organise de façon durable.
Cependant la diversité des mouvements indépendants peut poser un problème de non efficience s’ils sont trop opposés.
A mon sens c’est d’ailleurs ce qui fait la force d’E&R. Comprendre ce problème avec assez d’avance pour pouvoir dégoupiller le piège des luttes horizontales.
Du reste, le parcours de Gabriele Adinolfi nous montre bien à quels extrêmes sont capables d’arriver les oligarques et les services secrets en matière de politique internationale. Diffamation et fausses accusations, attentats, meurtres et actions de guerre civile totalisant environ 500 morts … au moins on sait à quoi s’attendre ! Il y a encore espoir de ne pas tomber dans le piège du « binarisme primaire » comme le remarque souvent Soral. Evitons donc les clichés « sale gaucho » versus « sale facho ». Sans compter les clichés liés à la religion ou aux banlieues. Espérons qu’il existe encore des portes de sorties avant la grande agonie et que la nation puisse se relever pour reconstruire son industrie.
Du coup je vais m’intéresser à ses bouquins.
Merci aux Non-Alignés et à E&R pour cette interview. En espérant voir d’autres interventions autour du même thème !