Le Figaro apparaît donc bien pour ce qu’il est : un pur outil de propagande au service de l’oligarchie libérale, qui se moque bien au fond de tout clivage droite/gauche. Bref, une vraie saloperie.
Je crois que la plus grande saloperie est de faire passer ce genre de sujet pour des marqueurs d’une appartenance idéologique, tout comme le mariage gay. On voit bien que même au sein de chaque chapelle, les avis divergent : en fonction de l’éducation, du vécu personnel, de sa sensibilité... Mais il faut identifier les salauds : les résistant à l’uniformisation par le vide, qu’on assimile à des collabos nazi fascistes intégristes pour l’occasion.
Et puis la deuxième chose c’est de faire croire qu’on peut du coup traiter le sujet avec légèreté en soi, que c’est un accessoire qui prouve l’archaïsme du raisonnement de certains. C’est proprement dégueulasse, car l’avortement est une chose extrêmement grave sur un plan individuel et collectif. Ce dont on ne s’apperçoit que parfois trop tard.
La troisième c’est cette stratégie systématique de la gauche d’utiliser tous les moyens à son service, même illégaux, pour faire valoir son idéologie anti-traditionnaliste (donc pro-libérale) : utilisation des budgets d’état, des postes à situation dominante pour faire valoir son idéologie de manière parfaitement asymétrique. Tout en soutenant bien sûr que les gens d’en face ont, eux, des moyens illimités. POU-RRIS.